- Physiopathologie
- 1. Système nerveux autonome : de la syncope à la crise comitiale
- 2. Syncopes neurocardiogéniques
- 3. Crises épileptiques et atteinte du CAN
- 4. Des canalopathies cardiaques aux canalopathies cérébrales
- Manifestations neurologiques des syncopes et diagnostic différentiel
- 1. Auras épileptiques et signes précurseurs de syncopes
- 2. Signes objectifs
- 3. Évaluation EEG
- Crises non épileptiques psychogènes (CNEP)
- Intrications crises épileptiques et syncopes
- 1. Crises épileptiques déclenchées par une syncope
- 2. Syncopes survenant au cours de crises focales
- Conclusion
La perte de conscience (au sens de perte de vigilance) est un phénomène clinique fréquent (jusqu’à 5 % des motifs d’admission aux urgences) [1]. Les trois causes principales sont les syncopes, les crises épileptiques et les crises psychogènes regroupant les syncopes psychogènes et les crises non épileptiques psychogènes (CNEP). Les erreurs diagnostiques sont fréquentes, jusqu’à 25 % des premières crises ou perte de conscience.
Les crises épileptiques sont des troubles paroxystiques des rythmes cérébraux pouvant toucher une zone focale (crises partielles ou focales) ou plus diffuses (crises généralisées) du cortex cérébral.
La syncope est un phénomène d’interruption brutale et brève de la conscience avec perte du tonus musculaire secondaire à une hypoperfusion cérébrale globale et transitoire. Les causes de l’hypodébit peuvent être d’origine primitivement cardiaque ou induite par des modifications neurovégétatives (syncopes neurocardiogéniques dont la plus typique est la syncope vasovagale) [1]. La prévalence de l’épilepsie et des syncopes dans la population générale est très élevée, et le diagnostic différentiel entre les[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire